Vatt Khémararam

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ACCUEIL


 

Vatt Khémararam & son Fondateur


PLAN D'ACCES

Vatt Khémararam

Comment s'y rendre ?

Par l'autoroute :
Prendre l'autoroute A86, Direction Metz-Nancy,
1ère sortie : Créteil Centre
2ème sortie : Saint Maur - Choisy le Roi,
puis tourner à gauche, direction Créteil Eglise
au rond point, encore à gauche : rue Saint Simon.

Par le métro :
Direction Créteil Préfecture ( ligne 8 )
Descendre à la station Créteil Université.
En sortant du métro, prendre à gauche, arriver au rond point,
il y a un tabac situant au coin de la rue Saint-Simon.

Rappel historique

Le drame historique que les khmers vécurent dans leur pays à partir de 1975 fit venir un grand nombre d’entre eux en Occident. Les liens d'amitié existant depuis plus d'un siècle entre le Cambodge et la France ne pouvaient que rendre logique l’arrivée massive des réfugiés cambodgiens dans l'Hexagone. Ils vont faire de celle-ci une terre d'accueil privilégiée pour le flot de réfugiés cambodgiens. Très vite, les premiers arrivants se mobilisèrent et fondèrent des associations pour accueillir ceux qui, rapatriés par les organismes internationaux ou par leurs propres moyens, arrivaient par vagues successives, de plus en plus nombreuses.

Les objectifs de ces associations étaient de faciliter l'intégration des nouveaux venus et de rendre le moins pénible possible le déracinement socio-culturel provoqué par l'exil. Parmi toutes les associations créées, un petit groupe de moines et de laïcs exilés en France fondèrent, en 1977 à Paris, la première association cultuelle " Association Bouddhique Khmère (A.B.K.)" régie par la loi de 1905.

Vatt Khémararam est placé sous l'autorité spirituelle de son Président-Fondateur, Sa Sainteté le Maha Sangharajah Bour Kry, actuel Grand Patriarche Suprême de l'Ordre Dhammayutta du Cambodge.

Vatt Khémararam

Grand Bouddha (style Angkor)
à l'intérieur du temple

En 1980, Maître Bour Kry, Guide Spirituel de la communauté khmère exilé en France, décide de construire un temple, qui deviendra le premier du genre en Europe. Bien entendu, son architecture est loin d'être celle des grands monuments d'Angkor, joyaux de l'art khmer, néanmoins elle n'est pas sans nous les rappeler.

Cet événement pour la communauté cambodgienne marque l'aboutissement des nombreux efforts accomplis par celle-ci durant ces dernières années.Conformément à la tradition bouddhique, tous les biens de l'association furent offerts à la communauté des moines.

L'association fut rebaptisée et prit le nom de Vatt Khémararam, ce qui signifie littéralement "Monastère Khmer". Toutefois, c'est un centre ouvert à tous sans distinction de race ni de nationalité.

Son Fondateur & Ses oeuvres

Sa Sainteté le Sangharajah Bour Kry

Sa Sainteté le Sangharajah BOUR KRY

Le choix d'une vie

Le jeune Bour Kry décide de son propre chef, à la fin de ses études, d'entrer dans l'Ordre Dhammayut malgré la réticence de sa famille qui souhaitait le voir faire une grande carrière dans l'administration.


Durant les dix premières années de sa vie monastique, le Vénérable Bour Kry se livre à l'étude approfondie du Canon Pali et reçoit les différentes initiations spirituelles et traditionnelles du Théravada.
Peu de temps après, il est nommé Secrétaire du Mékon (Autorité spirituelle provinciale) dans sa ville natale. Apprécié de son supérieur et des fidèles, il se voit confier la direction d'un monastère à la frontière khméro-thaïlandaise.

L'exil en France

En 1975, après l'arrivée des Khmers Rouges au pouvoir, la situation des religieux devint dramatique. Il réussit à s'enfuir et arrive en France en 1976.
Lors d'un entretien qu'il obtient au Vatican avec Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, il demande à l'Eglise Catholique de dénoncer officiellement la politique meurtrière menée au Cambodge.

 

Les liens d'amitié existant depuis plus d'un siècle entre le Cambodge et la France vont faire de celle-ci une terre d'accueil privilégiée pour le flot des réfugiés cambodgiens. Très vite, les premiers arrivants se mobilisèrent et fondèrent des associations pour accueillir ceux qui, rapatriés par les organismes internationaux ou par leurs propres moyens, arrivaient par vagues successives de plus en plus nombreuses.

Les objectifs de ces associations étaient de faciliter l'intégration de ces nouveaux venus et de leur rendre le moins pénible possible le déracinement socio-culturel provoqué par l'exil. Parmi toutes les associations qui se sont créées, un petit groupe de moines et de laïques exilés en France, fondèrent en 1977 à Paris, la première association religieuse "Association Bouddhique Khmère".

En 1980, la communauté religieuse s'élargissant, acquiert un terrain à Créteil (banlieue parisienne) grâce à l'ensemble des dons reçus. Maître Bour Kry, en sa qualité de membre le plus ancien de la communauté religieuse en exil, en prend la direction comme le veut la tradition, et décide d'y construire un temple qui deviendra le premier du genre en Europe: Vatt Khémararam est né en recevant la cérémonie de Consécration conformément à la tradition bouddhique.

Dans les années qui suivront, la communauté acquerra rapidement sa réputation de centre ouvert à tous, sans distinction de race ni de nationalité, reflétant par là l'esprit œcuménique de son fondateur. Maître Bour Kry noue sans cesse des liens de fraternité et d'amitié avec de nombreuses écoles de diverses traditions.

Depuis son arrivée en France, Maître Bour Kry n'a jamais cessé de se rendre dans les camps de réfugiés d'Asie du Sud-Est pour y prodiguer toute l'aide matérielle et morale possible. Cette action est rendue possible grâce à l'association Secours Bouddhique International, créée en 1982, qui est une organisation à vocation humanitaire, distincte juridiquement du monastère.

Voyant le dévouement constant dont il fait preuve à l'égard de ses semblables, Son Altesse Royale le Prince Norodom Sihanouk, alors Président du Conseil National Suprême, l'élève, en 1987, au rang de "Samdech Preah Ang Krou" (Eminence Maître spirituel).

Loin de l'arrêter dans son élan de bonté et de compassion envers ses proches, son titre lui permettra de mener de nombreuses autres actions en faveur des démunis.

 

 

NOMINATION ROYALE

La renaissance de l'Ordre Dhammayutta du Cambodge

En 1991, Sa Majesté le Roi Norodom Sihanouk du Cambodge lui confie la tête de l'Ordre Dhammayutta en le nommant "Samdech Preah Sanghareach" ou Grand Patriarche. Ainsi, S.S. le Sangharajah Bour Kry devient le 7ème Grand Patriarche de l'Ordre Dhammayutta du Cambodge.

Depuis les Accords de Paris signés en 1991 par toutes les factions, le Grand Patriarche œuvre inlassablement à la relance de la vie monastique et à la reconstruction des monastères ou écoles, laissés à l'abandon durant les décennies de guerre et de privations.



En Septembre 2007, le Premier Ministre Hun Sen lui a remis le "Grand médaille de Mérite Nationale" (Jatupakara) en signe de reconnaissance pour ses nombreuse actions en faveur du Peuple Khmer ainsi que pour sa noble mission au profit du Bouddhisme Theravada Khmer.

 

 

 

 

 

Le 26 Octobre 2007, Sa Majesté le Roi Boromneath NORODOM SIHAMONI lui a conféré le plus haut titre de :

Samdech Preah Abhisiri Sugandha
Maha Sangharajah Dhipati BOUR KRY

S.S. Maha Sangharajah Bour Kry

Grand Patriarche Suprême
de l'Ordre Dhammayutta du Cambodge

Culture de Paix & Problèmes actuels

Le message de patience, de tolérance et de compassion

En Décembre 1990, Sa Sainteté Bour Kry a entrepris une marche de la Paix dans le monde, en Inde, berceau du Bouddhisme. Un an après, les Accords de Paris ont été signés par toutes les factions khmères mettant fin aux conflits au Cambodge.

Le Grand Patriarche a participé à plusieurs conférences internationales sur le Bouddhisme, notamment en France, au Japon, en Thaïlande, au Népal, en Indonésie et à Taïwan, au cours desquelles il s’est attaché à diffuser son message de Tolérance, de Paix et de Compassion dans le cœur de tous les êtres aspirant au bonheur et à la concorde en ce nouveau millénaire. D'ailleurs, la 3ème Conférence Mondiale du Bouddhisme a eu lieu à Phnom-Penh et le message de tous les chefs religieux était unaniment basé sur la Paix et la Non-violence à l'aube de ce 21ème siècle.

Le Grand Patriarche Suprême n'a pas oublié pour autant le grand fléau que représente le Sida. A cet effet, il a répondu favorable à l'invitation de se rendre à la Maison Blanche, aux Etats-Unis, pour débattre de ce sujet. En Mars 2001, il s'est rendu à Chieng Mai, en Thaïlande, pour se pencher sur ce problème. Il a également participé à des colloques portant sur le problème de la dépendance des cigarettes et des drogues et dernièrement, le Grand Patriarche a été convié en Mongolie à participer à la Conférence des Bouddhistes du Nord sur l'écologie et le développement.

Le Grand Patriarche Suprême a également publié plusieurs ouvrages religieux en khmer et des écrits portant sur des questions telles que la Paix, le développement humain et social, la démocratie, etc. garantes de l'harmonie et de la concorde dans notre société contemporaine.

 

 

HAUTES DISTINCTIONS

Pour ses nombreuses actions au service du Bouddhisme, Sa Sainteté le Mahasangharajah Bour Kry a reçu la reconnaissance de plusieurs pays bouddhistes, notamment Sri Lanka - Thaïlande - Myanmar, en lui conférant de hautes distinctions et diplômes tels que :

- Tipitaka Vedi Sasana Sobhana (Honoris Causa) par Sri Rohana Maha Sanghasabha of Siamese Sect, Sri Lanka (05 juillet 1988)

- Doctor Honoris Causa, Section Bouddhisme, Université Royale Maha Mongkut, Thaïlande (25 Octobre 2003)

- ainsi que le titre religieux "Maha Saddhamma Jotikadhaja" de la Sangha du Myanmar.

ACTIVITES INTERNATIONALES

Sa Sainteté le Maha Sangharajah Bour Kry a érigé des monastères et centres bouddhistes à travers plusieurs pays européens notamment en France (Créteil, Toul-Nancy, Lille) - en Belgique (Bruxelles) - en Allemagne (Stuttgart) et dernièrement aux Etats-Unis (Ohio - Los Angeles - Washington State).

Avec sa grande ouverture d'esprit, le Grand Patriarche Suprême du Cambodge a aussi œuvré pour resserrer des liens de solidarité avec le Sangha Dhammayutta Thai. Ce dernier lui a fait don d'un volume de Ti Pitaka pour la bibliothèque du Lycée Bouddhique Preah Sanghareach Bour Kry.

Sa Sainteté le Maha Sangharajah Bour Kry voyage à travers les pays d'Europe et Moyen d'Orient (France, Norvège, Liban) pour apporter la contribution de l'enseignement du Bouddha sur divers sujets tels que l'environnement et le développement, le dialogue interculturel et la paix dans le monde.

De nos jours...

CONTRIBUTIONS NATIONALES

Les pagodes et les écoles

Dans le cadre de la reconstruction du Cambodge, le Grand Patriarche Suprême apporte une contribution bouddhiste à la politique de développement rural menée par le gouvernement cambodgien. Le Grand Patriarche estime que le Bouddhisme doit reprendre son rôle millénaire au sein de la société cambodgienne et retrouver sa véritable place dans le cœur des nouvelles générations.

Pour lui, le bouddhisme doit retrouver son rôle traditionnel dans l'éducation. Dans la société cambodgienne, une pagode est aussi une école de transmission des traditions et du savoir entre les générations. Pour cela, Samdech Preah Maha Sanghareach BOUR Kry entreprend l'indispensable travail de rénovation et de construction de monastères et de formation des jeunes moines.

En Juillet 2004, 151 monastères appartenant à l'Ordre Dhammayutta sont en état de fonctionnement dans tout le pays. Ils atteignent ainsi son niveau de 1968. A Païlin, un monastère a même été construit dans cette province " autonome " de l'Ouest du Cambodge. Ici et ailleurs, le Grand Patriarche Suprême tient à ce que les monastères accueillent et aident les personnes âgées, les orphelins et les plus démunis.

L'enseignement scolaire et religieux

- L'Institut Bouddhique Preah Sihanouk Dhammadhiraj a été créé en 1995 à son initiative. Cet établissement est situé à 45 kms de Phnom-Penh dans le village de Chambâk, province de Kompong Speu. Il a comme objectifs principaux (i) d'instruire et d'assurer la formation professionnelle des jeunes démunis pour préparer leur avenir et assurer celui du Cambodge, (ii) de revitaliser l'Enseignement du Bouddha, (iii) d'initier la jeunesse cambodgienne à la culture et aux traditions khmères. Cet Institut est destiné en priorité à l'éducation des jeunes cambodgiens les plus défavorisés en renouant avec le rôle traditionnel des écoles bouddhiques et à réhabiliter les valeurs des familles khmères.

La formation scolaire et religieuse des moines et des novices au niveau secondaire et universitaire est organisée au Lycée Bouddhique Preah Sanghareach BOUR Kry et à l'Université Bouddhique Preah Sihamoni Rajah qui se sont regroupés dans l'enceinte même du monastère Svay Popè à Phnom-Penh.

Pour ceux qui ne peuvent pas suivre le cursus scolaire traditionnel, une formation de sculpture et d'art décoratif bouddhique khmer (Buddhist Sangha), subventionnée par l'UNESCO, leur est proposé pour qu'ils puissent un jour en faire le métier. Cela devrait permettre aux jeunes moines et novices d'acquérir une éducation et une formation plus complètes nécessaires aux développement de l'Ordre Dhammayutta et de participer plus efficacement au développement du pays ainsi que pour subvenir aux besoins de la population les plus démunis.

Soucieux de donner un élan aux futures générations, le Grand Patriarche Suprême tient à ce que plusieurs jeunes moines cambodgiens enrichissent leurs connaissances à l'étranger. Ils ont été envoyés, par le biais de l'Association Sangharajah BOUR KRY et aussi grâce aux bourses reçus des pays bouddhistes, au Sri Lanka, en Thaïlande - Indonésie - Inde, en France et aux Etats-Unis, afin qu'ils reçoivent de nouvelles connaissances pour relever le défi qu'est la renaissance du Bouddhisme de l'Ordre Dhammayutta khmer.